13/01/2014
Cacosmie
Chez l'homme, on a montré qu'une odeur peut être reconstituée à partir de sept odeurs primaires : camphre, musc, odeurs florale (rose) ou mentholée, éther, odeurs âcre (vinaigre) ou putride (œuf pourri). À chaque odeur primaire correspondrait, sur la muqueuse olfactive, un type de récepteur différent. L'odorat peut être perturbé en acuité (anosmie) ou être l'objet de troubles qualitatifs (cacosmie) au cours d'affections du nez ou des voies et centres nerveux.
le Dr Alan Hirsch, neurologue, a mis en évidence un lien entre la perte de l’odorat et la baisse du désir sexuel ; il a également constaté que les femmes, au moment de l’ovulation, alors qu’elles sont sexuellement plus réceptives, voient leur sensibilité aux odeurs décuplée.
Les parfumeurs, grâce à une connaissance instinctive du rôle des phéromones, ont longtemps utilisé le musc, issu des sécrétions d’un cervidé mâle, dans l’élaboration des senteurs ; aujourd’hui le musc est remplacé par des arômes de synthèse, ne produisant pas ses effets aphrodisiaques.
Rien ne peut se substituer à l’odeur naturelle du corps pour susciter le désir sexuel.
Ainsi, certains dérèglements de ce système pourraient rendre certains totalement "drogués" de l’amour. D’ailleurs, la sécrétion de sérotonine pourrait conduire à de véritables obsessions envers l’être aimé.
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